City One, l’art de la mixité globale 

Groupe proactif et engagé dans la diversité, le développement durable et l’inclusion, City One se démarque depuis 30 ans dans le secteur de l’accueil. Leader dans son domaine, l’entreprise a réussi le pari fou de faire bouger les lignes et d’éliminer les stéréotypes, toutes discriminations confondues.

Fondé en 1991 par Sophie Pécriaux, City One est aujourd’hui un groupe indépendant et un acteur incontournable des métiers de l’accueil en entreprise, événementiel, animation et promotion des ventes, accueil culturel et accueil en milieu aéroportuaire et ferroviaire. Dès sa création, l’entreprise a porté haut ses valeurs éthiques et socialement responsables. Pour sa fondatrice, c’était la condition sine qua non de départ : participer à construire un monde plus juste et égalitaire. Sans doute parce qu’elle même avait été confrontée aux attitudes dérangeantes et condescendantes d’un certain public vis à vis du personnel d’accueil. « J’étais étudiante et je me suis retrouvée pour la première fois face à une certaine forme de discrimination, je me suis promis de tout faire pour que cela change », raconte Sophie Pécriaux.

Presque 30 ans plus tard, mission réussie ! La diversité et la non-discrimination sont au cœur des engagements sociétaux de City One. Véritable politique d’entreprise, la gestion de cette mixité globale s’inscrit dans des valeurs éthiques d’égalité des chances, d’accès à la formation, d’évolution interne pour tous les individus sans différence de genre, d’âge, de croyance, d’origine ethnoculturelle et de situation de handicap.

Femmes et hommes à égalité

Pour autant, difficile d’être à total parité dans un secteur historiquement féminin, même si aujourd’hui les hommes n’hésitent plus à être agent d’accueil.

Il y a 20 ans, City One comptait 10 % d’hommes à des postes d’hôte, aujourd’hui ils sont 40 %.

Le fruit d’un long travail pédagogique, à la source d’un changement de paradigme plus que souhaitable pour une parité efficiente. Parité, elle, largement dépassée au sein du comité exécutif du Groupe puisque sur 5 membres, 4 sont des femmes. Un vrai cas d’exception à considérer que seulement 11,59% de femmes font partie des COMEX des grandes entreprises en France aujourd’hui (Etude Skema 2017).

Quant à l’égalité salariale, chez City One, elle est réelle depuis la création de l’entreprise. Là aussi, une situation d’exception quand on sait que les hommes perçoivent en moyenne un salaire supérieur de 22,8% par rapport à celui des femmes (chiffres INSEE 2017).

Une politique d’inclusion

S’engager, montrer l’exemple, transmettre des valeurs éthiquement responsables, être acteur dans le développement durable, défendre l’inclusion et la diversité… toutes ces actions font partie du quotidien de City One.

Le Groupe est par ailleurs signataire du Pacte Mondial de l’ONU depuis le lancement officiel en 2004 du Global Compact France dont les 10 principes fondateurs tendent à rendre le monde plus responsable et durable. Droit de l’homme, droit du travail, environnement, lutte contre la corruption : l’entreprise défend des valeurs humaines et de respect d’autrui à l’échelle du Pacte bien sûr, mais également par des actions locales adaptées à ses différents sites. 

En matière d’insertion, City One collabore, entre autres, avec l’association Jérémy pour former des demandeurs d’emplois aux métiers de l’aérien ; également avec la Maison de l’Emploi à Paris pour permettre à des personnes éloignées de l’emploi d’intégrer City One. Très active dans le domaine de la formation, l’entreprise a mis en place des parcours d’insertion et de formation et a signé des conventions avec l’Etat. Dans le domaine du handicap, City One s’appuie sur des associations pour lutter contre toute forme de discrimination à l’embauche et a lancé à deux reprises une campagne de recrutement à destination des travailleurs en situation de handicap.

Des actions certifiées

Fort de ses valeurs et de ses engagements, City One a fait expertiser sa politique RSE par Ecovadis, un organisme indépendant, spécialisé dans l’évaluation des pratiques liées au développement durable. Le niveau Silver lui a été reconnu. En 2014, Sophie Pécriaux, présidente du Groupe, reçoit le Trophée de la performance RSE. Depuis, le Groupe a été sélectionné parmi les 50 entreprises françaises indépendantes des plus performantes dirigées par des femmes. Performance que l’entreprise compte bien préserver et même améliorer car comme le rappelle sa présidente « nous devons être acteurs du changement que nous souhaitons ».

En chiffres

210 Millions d’euros de chiffre d’affaires en 2019
5 100 salariés équivalents temps plein
12 000 recrutements par an
69 000 heures annuelles de formation
15 agences en France et à l’international
15 000 prestations chaque année

En dates

2018 : City One signataire de la Charte «Cancer et emploi»
2017 : Ecovadis Silver
2014 : Prix RSE Women Equity
2012 : Trophée Tribune Women’s Awards, catégorie service
2010 : Prix du dynamisme social
2009 : Label « Handi Accueillant »
2006 : Signataire de la Charte de la Diversité
2004 : Adhésion au Global Compact

Sophie Pécriaux, Fondatrice et présidente de City One

Continuons d’éduquer plutôt que d’imposer

Il y a 27 ans, lorsque j’ai créé mon entreprise, le secteur de l’accueil était profondément stéréotypé. J’avais d’ailleurs pu l’expérimenter moi-même, puisque j’ai été hôtesse d’accueil pendant mes études. J’ai alors pu constater à quel point le regard porté sur les hôtesses était dérangeant. Il faut quand même dire les choses telles qu’elles sont : parce que le métier était intrinsèquement mal perçu, nous recevions peu de considération. C’était si choquant que j’ai décidé qu’il était temps de faire bouger les lignes. Une de mes convictions fondamentales est que nous pouvons et nous devons être acteurs du changement que nous souhaitons.

De fait, la création de City One s’est réalisée dans cet engagement vers un monde plus juste et égalitaire. Mon aspiration première n’a jamais été d’être mon propre chef d’entreprise au fond ; mais surtout de développer une société qui permettrait de partager mon ambition et mes valeurs de respect et d’inclusion, de proposer à ceux qui souhaiteraient me suivre, une aventure enrichissante. Et je dois dire qu’en tout point, cette aventure a été des plus bénéfiques. D’abord, parce qu’elle m’a permis, à ma juste mesure, de bousculer les codes, de créer des possibilités entrepreneuriales non « genrées », et d’être accompagnée par des collaborateurs qui depuis des années partagent mes convictions et poursuivent nos engagements au quotidien. Pour autant, les débuts vers la mixité n’ont pas été faciles ! Changer les mentalités prend du temps. Il faut bien comprendre que le secteur de l’accueil, il y a 30 ans, n’était proposé qu’aux femmes, excepté bien sûr les postes de direction. Aujourd’hui encore, sur les 3 leaders de l’accueil en France, je suis la seule femme à être fondatrice et présidente d’entreprise. Néanmoins, nous avons réussi à ouvrir le chemin vers d’autres possibilités : à force de pédagogie et de messages éducatifs sur le secteur de l’accueil, City One aujourd’hui, est une entreprise parfaitement paritaire. C’est une grande fierté bien sûr, mais c’est surtout une façon de prouver qu’une entreprise qui vit dans la mixité globale et sans inégalité de salaires, c’est tout à fait réalisable. Pour y parvenir, il nous a fallu faire beaucoup de pédagogie auprès des hommes pour qu’ils acceptent d’être agents d’accueil sans préjugé de genre ; nous avons également fait ce chemin main dans la main avec nos clients habitués à voir des femmes « hôtesses » d’accueil. Éduquer le regard collectif empreint d’un certain sexisme ordinaire, a été un travail de longue haleine.

Durant tout le temps pendant lequel je suis restée à la présidence du SNPA (Syndicat National des Prestataires de Service d’Accueil), nous nous sommes engagés à utiliser d’autres terminologies que celui d’hôtesses ou hôtes. Aujourd’hui, nous avons orienté les métiers de chargé(e) d’accueil vers la valorisation des compétences au détriment des stéréotypes. Ce qui a permis aux hommes d’avoir leur place dans ce métier initialement réputé féminin.

Cette culture de l’altérité, nous l’avons portée au-delà des inégalités femmes-hommes, en engageant notre politique sociale dans la promotion de la diversité la plus globale, ce qui permet d’inclure tous les individus quels que soient leur origine, leur parcours et leurs spécificités.

Je suis profondément convaincue que l’éducation changera le monde. Nous avons ce devoir de transmission aujourd’hui. Transmettre, au travers d’exemples concrets, qu’une entreprise engagée dans la mixité globale est un levier de croissance pour l’économie. City One fait partie de ces exemples. Plus que l’imposition des quotas, qui risquent, à vouloir prendre la voie rapide pour accélérer la parité à tout prix, de pousser à recruter des femmes juste parce qu’elles sont des femmes et non pas pour leurs compétences, je préfère prendre une voie plus sûre : celle qui prend le temps d’éduquer et non pas d’imposer. C’est ensemble que nous pouvons faire bouger les lignes, dans la compréhension collective la plus totale.