Interview réalisé par le magazine Entreprendre (octobre 2022) :
la succès story City One
#Direction #Entreprise #Succes
Le magazine Entreprendre consacre à City One un très bel article sur la thématique « Réussir ensemble ». Notre fondatrice Sophie Pécriaux entourée de Karine Pelamourgues (Directrice Générale France et International) et de Nicolas Lixi (Président de City One France). reviennent sur notre formidable success story et l’esprit d’indépendance et d’agilité qui caractérisent l’évolution du groupe.
Nous sommes ravis de partager notre parcours dans un extrait de la publication du magazine. Pour lire l’article complet en ligne, c’est ici : https://www.entreprendre.fr/sophie-pecriaux-city-one-reussir-ensemble/
Entreprendre : Racontez-nous les débuts de City One…
Quels sont vos domaines d’expertise ?
Nicolas Lixi. : Nos activités d’accueil et de services se déclinent en entreprise, en évènementiel, dans le secteur de la culture, en animation et promotion des ventes et au sein de plateformes aéroportuaires et ferroviaires. Pour compléter cette offre, il nous a semblé judicieux de proposer du travail temporaire et la location d’espaces hors du commun.
Comment définissez-vous les axes de développement du groupe ?
Sophie Pécriaux. : Nous avons toujours observé une démarche de développement par opportunité. Nous sommes à l’écoute active de nos clients qui expriment des besoins en matière de nouveaux services et d’implantation. Nous nous positionnons comme partenaires de nos clients : ils s’ouvrent à nous en nous exposant leurs problématiques et force à nous de revenir vers eux avec des propositions. Nous faisons du sur-mesure en apportant une proposition de services unique et personnalisée à nos partenaires.
Nous faisons preuve d’adaptabilité et de réactivité pour imaginer des solutions qui répondent à leurs besoins en veillant à une constante exigence de la qualité des prestations effectuées. La qualité du travail rendu donne des idées à nos clients pour nous consulter sur des métiers périphériques à l’hospitalité et à notre savoir-faire initial. A titre d’exemple, la SNCF, avec qui nous travaillons de longue date, nous a sollicité afin d’assurer l’accueil des enfants non accompagnés dans les trains. Prendre en charge des enfants voyageant seuls sup-posait une organisation très spécifique et le recrutement devait répondre à un cahier des charges adapté à un service dédié aux enfants. Aujourd’hui, nous assurons l’accompagnement des enfants et l’animation de leur voyage de la gare de départ jusqu’à leur arrivée.
Quelle importance accordez-vous au fait de rester un groupe indépendant ?
S.P. : Nous sommes très attachés à notre indépendance, qui est un facteur de différenciation fort des autres acteurs du marché de l’hospitalité, même s’ils sont peu nombreux. Nous sommes dans un actionnariat fermé dans lequel je suis la seule actionnaire avec Karine et Nicolas.
Karine Pélamourgues. : L’engagement fort de la Fondatrice, Sophie, au sein de City One est essentiel. La totale indépendance du groupe et l’état d’esprit qui nous portent favorisent très largement l’agilité du groupe.
Comment expliquez-vous la réussite de City One ?
N.L. : Disposer d’une gouvernance expérimentée et stable est un gage de réussite. Tous nos managers et directeurs attestent d’au moins vingt années d’ancienneté dans le groupe. La stabilité du top management combinée à la connaissance de l’historique et de l’évolution de nos métiers est un facteur déterminant dans la rapidité que nous avons à nous déployer et à apprendre de nouveaux métiers. Cette alchimie créée au niveau de l’équipe rend les choses simples et fluides et nous permet d’être performants dans la construction de nouveaux business model irrigués par une forte composante humaine. Nous avons su industrialiser nos savoir-faire pour gagner en productivité et être en mesure de les décliner sur de nouveaux domaines d’activité ou de nouveaux marchés.
S.P. : Depuis la création de City One il y a 31 ans, l’ADN du groupe a été transmis à la direction générale et aux directeurs d’agence. Nous parlons tous le même langage et partageons les mêmes valeurs d’engagement, de qualité de services, de réactivité et d’excellence.
Comment le groupe s’est-il sorti de la crise de la pandémie ?
N.L. : Nous avons perdu entre 60 et 80 mil-lions d’euros de chiffre d’affaires. C’est abyssal. A la différence de nos confrères, notre développement organique nous a permis de ne pas avoir à rembourser de dettes en cette période très délicate, ce qui a largement fluidifié nos prises de décision.
S.P. : Nous n’avons licencié personne en structure. C’est un signe fort témoignant que nous avons pris les bonnes décisions au bon moment. Nous avons immédiate-ment fait appel au PGE en sollicitant deux banques pour garantir la pérennité de l’entreprise dans cette situation inédite, mais nous n’en avons jamais eu besoin. Au bout d’un an, nous avons remboursé le premier prêt et renégocié le second que nous avons également fini de rembourser. City One n’est donc absolument pas une société endettée aujourd’hui.